Le Refuge de l' Amour,
Comme de la chantilly sur un gâteau,
La montagne à revêtue son manteau,
De neige immaculée,
De douceur aromatisée,
Vierge de toutes empreintes,
Véritable décors sur toile peinte,
Niché au cœur d'une forêt,
De sapins enneigés,
Se blotti un refuge aux vieilles pierres crèmes,
D'où une douce fumée sort et se promène,
Dans un ciel embrumé,
Parsemé,
De flocons s'amusant,
Voltigeant au grès du vent,
Bien à l’abri,
Refoulant le froid qui transi,
Les amants sont là,
Se dévorant à petit pas,
Ils ont posé devant la cheminée,
Le matelas et dessus se sont allongés,
La lueur des flammes lèche leurs corps embrasés,
Redessinant leurs formes, ombres et lumières,
Dansent et se mêlent dans cette chaleureuse chaumière,
Savourant ces minutes si précieuses,
Elle... Elle se sent si tendrement heureuse,
D'un bonheur qu'elle ne soupçonnait plus,
Encore plus intense qu'elle ne l'aurait cru,
Un de ceux que l'on ose envisager qu’en rêve
Elle veut offrir à son amant un amour sans trêve,
Sans repos, profitant intensément chaque seconde de lui,
Sans répit !
Alors elle a songé : « je serais ta gourmandise,
Et tu me dévoreras toute crue quoique t’en dise ! »
Elle a profité qu’il se soit un peu endormi…
Et s’est parsemé le corps de petits bouts de salami,
De bouts de saucissons qu’elle a posé ici et là,
A chaque endroit sensible de son corps en émoi,
Sur son front, au creux de son cou,
Sur ses seins plein de petits bouts,
Suivant le chemin de son ventre,
Jusque dans son antre,
Diantre !
Elle sait pertinemment qu’il ne pourra y résister,
Et qu’il viendra picorer chaque morceau de son corps affamé,
Elle en a même glissé au bord de sa forêt endormie,
Au cœur même de sa perle sauvage,
Elle l’a coincé, té ainsi il sera sage !
Elle fait semblant de tousser,
Attention il remue, chuttt ne plus bouger…
« Ohh ma coquine ! que vois-je là sur ce corps endormi,
Plein de charcuterie !
Ahh quel heureux mirage est-ce là,
Hummmm mais ça sent diablement bien bon ce que vous avez là,
Alors il s’approche attirer par l’odeur alléchante du saucisson,
Et vient dévorer chaque morceau avec une rage passion,
Picorer ici, lécher,
Avaler
Sans plus de raison,
Et elle ? Elle rit de bon cœur aux chatouilles atroces,
A son jeu volubile, elle ajoute sa sauce,
Qui abonde en sa source intime,
Et qu’il vient recueillir de sa langue subtile,
Dégustant au passage ce saucisson malhabile,
Qui a voulu se planquer là, ahh l’affreux personnage,
C’était sans compter que la gourmandise fait rage,
Surtout quand on adore la femme et la rosette,
Ahh je vous assure mes amis y a de quoi en perdre la tête !
Perle
( juste pour amener un peu de fraicheur dans cette fournaise
quoique
chuis pas trop sure que ça amène de la fraicheur !!!!
)