Envie... que tu sois là,
Tout simplement,
Près de moi,
Sentir ta main, effleurer mon visage,
Et sur tes lèvres entrevoir,
Tel un espoir,
Le sourire d'un ange,
Laisse moi goûter au nectar de tes lèvres,
et vient te repaître à ma fébrile fièvre,
Sentir ton regard si doux,
Qui me regarde tendrement,
Et qui couve le mien langoureusement,
Je veux m'y perdre dedans,
Y redécouvrir ce qui attire tant les amants,
Cet infini bonheur,
Qui fait battre leur coeur,
Aveuglément,
J'ai envie...
De poser ma tête simplement, sur ta poitrine,
Sentir cette douceur divine,
M'envahir lentement,
Oublier enfin au creux de tes bras,
Tous les malheurs qui, hier, étaient en moi,
Laisse-moi te murmurer tendrement,
Tous ses mots doux dont rêvent les amants,
Je m'évade...
Perdue dans de douces pensées...
Qui me ramènent à Toi,
Toi, qui me fais redécouvrir,
Que le bonheur peut... peut-être..
Réintégrer mon être,
Reconquérir mon coeur endormi,
Réveiller ses désirs,
Combler ses appétits,
Coeur et corps Engourdis,
Et ainsi recommencer à vivre, intensément,
Sûrement mieux qu'auparavant,
Alors désespérément, j'ai envie...
Envie,
Envie de sentir ta peau,
Se fondre dans la mienne,
Sentir que la Douceur peut être souveraine,
Sentir tes caresses ensevelir cette petite mort factice,
Dans la quelle j'étais condamnée en sacrifice,
Oh oui... oui... je veux t'aimer,
T'aimer... une heure...un jour... une nuit... une vie... qu'importe ?
Je ne veux plus que l'oubli frappe à ma porte,
Je ne veux plus perdre de temps,
Et t'aimer aveuglément,
Comme s'aiment les vrais amants,
Sentir ce nouveau bonheur,
Envahir nos tendres coeurs
Et bannir tous les mauvais sorts,
Qu'hier encore, nous vouaient à la mort...
Oui... Transporte-moi,
Emmène-moi,
Vers un monde de volupté,
Laissons-nous submerger,
Par des vagues de plaisirs insoupçonnés,
Redécouvrons l'amour,
De la pointe du jour,
A la tombée de la nuit,
Délivre-moi de toutes mes insomnies,
Et aimes moi, ouiii... va au-delà de toi,
Laissons-nous nous guider,
Par la félicité,
Tiens.. je viens à Toi...
Mon coeur au bout des doigts,
Le pauvre à tant souffert,
Destiné à aimer, tout simplement, sur cette terre,
Mais sauvages,
Les hommes l'on massacré à outrage,
Il se sent si perdu,
Parfois il n'en peut plus,
Mais il veut encore croire,
Que demain viendra l'orage,
Qui balayera tous les nuages,
Pour ne laisser que le soleil,
L'éclairait enfin pour qu'il s'éveille,
Oh... quil est merveilleux de rêver,
Il y a si longtemps que je n'avais espéré,
Que l'espoir à nouveau effleure mon coeur esseulé,
Et... soudain... un « je ne sais quoi »...
Indéfinissable et maladroit,
Pénètre en moi,
Je ne saurais expliquer vraiment pourquoi,
Mais étrangement je me sens de nouveau : Moi.
Alors oui .... Oui,
J'ai envie.
Perle